Patrimoine

Château – La Touche Savary

Liserais-peinture

XVI et XVIIIème siècles

La salle des gardes voûtée, portant trois écussons, date de la première époque de construction. La façade sud est reconstruite au XVIIIème siècle. Avec ses ouvertures régulières à linteau droit, et son fronton triangulaire classique portant la date de 1776, l’ensemble est équilibré et élégant. Le château, la fuie et les communs se situent dans un parc avec jardin à la française et jardin anglais.

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Fuie Chapelle

Liserais-peinture

XVI et XIXème siècle

Château de la Touche Savary

Ce bâtiment de forme ronde aux mûrs très épais, surmonté d’une voûte en tuffeau, était à l’origine tapissé d’environ 500 boulins indiquant que le propriétaire de l’époque possédait quelques 500 arpents, environ 250 hectares. Les boulins sont des cavités dans lesquelles nichent les pigeons. Au milieu du XIXème siècle, Mme Gonin, la propriétaire d’alors, transforme la fuie en chapelle. Elle donne également une forte somme pour la construction de l’église paroissiale.

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Presbytère

Liserais-peinture

Presbytère

XVIIIème siècle

A l’arrière du bâtiment, le linteau d’une fenêtre indique la date de 1704. Dans la cour close de murs, au pied d’une construction annexe dont l’étage est accessible par un escalier extérieur en schiste, se dresse un puit chapelle ceint de tuffeau. Deux prêtres desservant la paroisse ont laissé d’intéressants écrits. Michel Bancelin, curée de 1721 à 1733, a tenu de précieux registres. Le curé Bonnin, qui desservait la paroisse de 1842 à 1881, tenant une chronique fourmillante d’anecdotes. Il s’y montre très impressionné par les crues qui, périodiquement, atteignent le salon et la salle à manger de sa demeure.

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Château de la Missonnière

Liserais-peinture

1754

La seigneurie de la Missonnière appartient en 1407 au chevalier Geoffroy Legras. Le château est reconstruit en 1754. Le logis est précédé d’une large cour bordée de bâtiments annexes et une douve sépare la terrasse du parc. Les deux façades du corps de bâtiment, terminé par deux pavillons, sont couronnés par un fronton triangulaire central. Un campanile domine le tout. Vers 1922, deux ailes basses sont ajoutées à chaque extrémité de l’habitation.

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Eglise Saint Germain 

Liserais-peinture

De 1846 à 1849

Le plan général de l’église, l’utilisation des trois ordres de l’architecture classique en différents endroits du monument ainsi que le fronton en façade veulent évoquer les temples de la Grèce antique. L’église est placée sous le patronage de Saint Germain, évêque d’Auxerre au Ve siècle.

La nef centrale, voûtée en berceau est portée par un double rang de cinq colonnes et un pilier carré, au transept, la séparent des nefs latérales. Le grand autel est l’œuvre de Thomas, de Nantes. La chaire ronde est l’œuvre de l’école des arts d’Angers.

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Chemin de Croix

Liserais-peinture

1850 – 1851

Eglise Saint Germain

Ferdinand Dubois a été formé à l’atelier Delacroix. Jugé indésirable à Paris après la Révolution de 1848, il se réfugie à Angers et obtient plusieurs commandes de portraits à Saint Germain des Prés.

Il propose de peindre le chemin de Croix de l’église. Atteint gravement de tuberculose, il n’achève pas le travail qui est terminé par le peintre Magu. Il meurt en 1851 dans l’hôtel du bourg où se situe aujourd’hui le Café des Prés.

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Cabane de vigne « Bat ta flemme »

Liserais-peinture

La région se prête tout naturellement à la culture de vignes. Les clos, ici exposés au sud, sont souvent équipés d’une cabane aux multiples usages, remise à outils, abri, salle à manger et lieu de sieste, dite « marienne ».

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Cimetière – Colonne en granit

Liserais-peinture

Dans le cimetière, on peut voir une colonne en granit entourée d’un portail vert et munie d’une urne de la même couleur. Cette colonne était fixée sur la route d’Ingrandes jusqu’en 1870 pour rappeler le passage de Napoléon III le 18 juin 1856, lors d’une visite de la région inondée.

Après la chute du souverain, la même année, le monument fut vendu et le nouveau propriétaire supprima l’aigle impérial dominant la colonne pour le remplacer par une urne.

Ce monument est en pierre calcaire dite de Poitiers. Il porte le nom de 45 soldats tués au combat.

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Source : Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire – Tome II – FLOHIC Editions